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IMPROVISATION / Notre route ira d'Iguaçu au... Paraguay!

Après la découverte de Buenos Aires, Iguaçu comme point de chute, on ne fait pas mieux. Cette cascade gigantesque se classe même au 3ème rang mondial, reléguant quasiment les plus connues chutes du Niagara au rang de soubresaut de gros ruisseau! Et pour se remettre d'une longue promenade sur ce site et de la montée en car, on va s'octroyer avant la descente sur le sud une parenthèse dans une fortêt enchantéee du Paraguay. Ce n'était pas prévu, mais plus ça va, plus on aime l'improvisation. Vamos!

                                                                                 Surprise, le drapeau du Paraguay
                                                                                            flotte sur notre itinéraire!

ADIOS ARGENTINA /Remontée par les fjörds                               le long de la côte chilienne

Après cinq jours à El Calafate, où nous avons savouré la douceur de l'été patagonien, inhabituellement tempéré selon les gens du coin, nous avons sauté de l'autre côté de la cordillère. Pour découvrir les pingouins de Punta Arenas, où nous avons dormi cinq nuit chez Ely, où les filles ont cajolé trois petits chatons. Ensuite, cap sur Puerto Montt pour embarquer. Durant trois nuits et quatre jours, nous allons naviguer le longs des fjörds de la côte chilienne. On vous en dira plus dès que possible!

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LA CHEVAUCHÉE FANTASTIQUE / Surprise à l'Estancia Gaspoz!


Une chevauchée imprévue, et on se retrouve en plein rêve.
Comme dans un film de cow-boys a dit Marie. On se souviendra
de cette promenade sur les hauts du lago Roca...

PERITO MORENO / Nénette avait raison: c'est MA-GNI-FI-QUE!

Pour Nathalie, fille des Alpes, il était difficile de croire que le glacier du Perito Moreno était grandiose au point de reléguer les glaces valaisannes au rang de bac à glace :-). Et pourtant... Dès le premier point de vue, à plusieurs kilomètres de ce faramineux murs de glace, il a bien fallu se rendre à l'évidence majestueuse des lieux: ce glacier est LE glacier. Il craque, il tonne! Son front de 4 km de large, haut de 65 à 120 mètres, avance de deux mètres par jours. Et il a l'air d'un monstre à la gueule grande ouverte vers le ciel. Au lendemain de cette découverte, Nathalie a eu sa revanche lors de l'excursion en bateau: après le glacier Upsala (plus grand mais un chouia moins spectaculaire que le Perito), le Spegazzini et le Oneli, on a découvert le glacier Agassiz! Figurez vous qu'il nous a fallu venir jusqu'ici pour apprendre que le père de la glaciologie est le Suisse Louis Agassiz!

EL CALAFATE / Paysages immenses et petits fruits

On ne pouvait manquer l'Estancia où travaille Emiliano Gapoz, originaire d'Evolène, en Valais! Et comme on n'a pas pu cueillir de petits fruits l'été dernier, on se rattrappe ici!

Dans ces plaines de pampa grises, poussiéreuses, infinies, on se demande s'il y a de la vie. La réponse s'impose au fil des heures. Oui, la nature vibre aussi ici. D'abord les guanacos, "les lamas d'ici", comme dit Camille. Puis les "Nandùs", les autruches d'ici, dont notre car a failli écraser un troupeau entier! Et en rentrant de notre chevauchée à l'Estancia d'Emiliano Gaspoz (oui, il a des origines en Valais!), une dizaines de lièvres ont bondit devant les phares de la voiture. Et puis il y a tous ces oiseaux. Oies sauvages, cygnes blancs à cou noirs et bec rouges (si, si! Et on n'avait forcé ni sur le Malbec, ni sur le Carménère!). Et quelques papillons, des centaines de chevaux et des milliers de moutons. On n'a pas vu de zorro, le renard d'ici, ni les bruns, ni les gris. Pas plus que le puma de la pampa. En revanche, quatre fois, El Condor passa! Et on a été ravi de goûter aux Calafate, les myrtilles d'ici. Elles sont bien plus grosses que les nôtres, tout aussi savoureuses. Seul hic: elles sont pleines de petits pépins noirs allongés. Les gens d'ici disent que ceux qui y goûtent reviendront une fois en Patagonie. On en a fait deux bocaux de confiture qu'on va ramener en Suisse. Les gourmands auront été prévenus!

PUERTO MADRYN / Après 34 heures de bus, tout le monde                                descend pour deux jours de plage!

Pour ne pas rater la fin du Seigneur des Anneaux sur la tv du bus, Nathalie et Emilie auraient bien fait la descente d'une traite jusqu'en Patagonie. Mais après 34 heures de bus, il fallait bien une pause de remise en forme. A Puerto Madryn, station balnéaire de la côte, on a plongé en pleines vacances d'été. Et comme ce n'était pas la saison pour observer les baleines sur la péninsule Valdez, on s'est contenté de faire de la plage. Bueno!

BUENOS AIRES / On débarque chez Bjarne et Celia

Francine, alias "Francis" pour les hispaniques, alias "Nénette" pour les Chaux-de-Fonniers, a des copines partout. A Buenos Aires, lors de son voyage de l'automne dernier, avec virée au Paraguay, elle avait annoncé à Celia le passage de la famille toura5. Ce que Celia ne savait pas, c'est que toura5 veut dire 5 personnes, et autant de gros bagages... Mais cette Paraguayenne mariée un Danois a un coeur gros comme son appartement. Elle nous y a reçu en toute décontraction. et Nathalie nous y a préparé un souper à sa façon (boeuf sauce roquefort et pâtes). On a parlé, échangé. Et tant elle que son mari, grand fan du Paraguay, nous ont convaincu d'y faire une pause dans notre périple: "Nous avons l'adresse idéale pour lever le pied quelques jours!". On les a cru, et pour voir pourquoi on ne l'a pas regretté,

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LA BOCA / L'exhubérance d'un quartier en trois photos

 

 

 

 

 

 

BUENOS AIRES / La Boca, Santelmo, le Théâtre Colon...
                            y tango à gogo!

En pleine vacances d'été (si, si!), Buenos Aires est une capitale presque tranquile. On y a savouré l'ambiance européenne sur fond de tango (chaud!) et de vino tinto, dont un Malbec à se relever la nuit...Le quartier de Boca, historique, typique et donc très touristique, avec ses façades bariolées, ses artistes, et ses démonstrations de tango, nous a mis dans le rythme. Nous sommes aussi passé voir le stade de Boca Junirores, où un certain Maradona commença sa folle carrière. A Santelmo, nous avons chiné dans la foire aux antiquités du dimanche, avant un dîner imprévu mais très réussi dans un resto du coin (El Balcon), avec parillada, boeuf argentin, le fameux Malbec et bien sûr plein de tango au menu. Euphorisant. Même que Nathalie est montée sur scène, pour quelques pas de danse ma foi plutôt réussis. Pour boucler cet aperçu, et après un passage à la poste pour l'envoi d'un nouveau carton, nous avons cherché le fantôme de l'opéra dans le faramineux Théâtre Colon, l'un des cinq plus grands au monde (plus de 3000 places, six galeries), aux côtés duquel "L'Heure bleue" de La Chaux-de-Fonds - peut-être le plus petit théâtre à l'italienne du monde! - fait figure d'établissement miniature. Trois jours et puis s'en va, pour la 1ère étape en bus de nuit vers Iguaçu.

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IGUAZU / Du chaud, de l'eau, des chutes et des animaux
                 plein la vue!

Ce fut une journée intense, du genre qui vous plonge au final dans un sommeil immédiat, malgré des pieds endoloris. Avec dans les rêves plein de cascades rugissantes, de papillons virevoltants et de pumas cachés dans les buissons verdoyants. D'abord un petit coup de train, après vingt minutes d'attente dans une file façon parc d'attraction, pour aller jeter un coup d'oeil vertigineux sur la garganta del diablo (gorge du diable), où le bouillonnement des eaux est faramineux. Puis un retour en zodiac à rames, qui nous a permis de voir un petit caïman, deux tortues d'eau douce, un cormoran, etc. Ensuite marche jusqu'au circuit inférieur, où un bateau nous a emmené jusque sous une des chutes! Plus qu'une douche, c'est un bombardement de trombes d'eau qui nous est tombé sur la tête. On a bien rigolé, malgré la frousse à la hauteur des chutes (n'est-ce pass Nath?!). Nous avons ensuite grimpé les 180 marches pour atteindre le haut de l'Île Saint Martin, et nous retrouver face à cette immense rideau d'eau. La remontée à pied a été moins rapide que la descente... Une pause glace nous a permis de voir sortir du bois en fin d'après-midi toute une famille de coatis, avec neuf petits! Avant d'aller suivre le circuit supérieur, le seul parcouru par Gio en de toutes autres circonstances, il y a neuf ans. Souvenirs, souvenirs... Depuis, tant d'eau a coulé sous les ponts! En plus des cascades géantes, Iguazu nous a permis de découvrir des oiseaux et des papillons bariolés, des iguanes petits et grands, et ces fameux coatis.

 

 

 

 

 

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PARAGUARI / Halte dans une jungle enchantée...

   

 

 

 

 

Une heure de bus depuis Iguazu pour arriver à Ciudad del Este, au Paraguay, après un crochet sur sol brésilien et quinze minutes pour passer l'imigration à la sortie d'Argentine, avec une grosse frousse: Giovanni ne retrouvait plus son passeport, oublié comme garde-page dans un guide de voyage (et on ne rigole pas, compris Véro?!)... Quinze minutes de plus à la douane de Ciudad del Este, où le bus nous a déposé sans nous attendre: "Adios!". Un taxi pour rejoindre le terminal des bus. Embarquement dans le premier car pour Asuncion. Cinq heures plus tard, changer de bus à Asuncion. Une heure cinquante de plus, c'est à dire en fin d'après-midi à Parraguari, une question. Ce marathon en valait-il la peine? Mais vingt minutes plus tard, quand le taxi s'arrête devant les "cabanas" d'Igor et Lone, juste après être entré dans une incroyable jungle traversée par une ruisseau frais, la réponse coule aussi de source. Sì!


RENCONTRE / Une parenthèse à la chlorophile chez Igor et Lone

 

Une des maisonnettes signées Igor...        ... un paradis avec piscine naturelle!

Igor est sociologue et travaille au soutien d'un groupe d'indiens dans le nord de son pays, à l'égide de plusieurs organisations, parmi lesquelles Helvetas. Le Paraguay compte dix-sept ethnies différentes, dont huit parlent le Guarani et les autres leur propre langue! Le pays pourrait être aussi touristique et "riche" que ses voisins. Mais il peine à se relever de trente ans de dictature du triste Sieur Stroessner. Igor est né à Paraguari, et il a préservé des années durant la jungle achetée par son père, pour y bâtir des maisonnettes toute simple mais bourrée de charme, louées à des amis ou des connaissances de passage. Il a connu Lone, son épouse danoise, alors qu'il faisait ses études à Madrid, grâce à la bourse de meilleur bachelier de la région qu'il avait décrochée. Sa dernière folie est un restaurant ouvert en quelques mois sur le versant route de son paradis, tout en pierres et en tronc du coin. Il rêve d'en faire un centre de formation ou de réunion pour des groupes. "Mais mon premier défi, c'est de mettre en place une structure qui créée plusieurs emplois pour des gens d'ici". Bon vent, camarade! Et si la découverte de ce personnage et de son havre de paix vous tente, voici son adresse internet:

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